vendredi 11 juillet 2014

Dragons 2: How to make a gorgeous animated movie.

Mercredi 2 juillet est sorti en salle le second volet des aventures d’une bande folle de vikings amateurs de dragons de compagnie.

Clique-moi pour la bande annonce

Attention spoilers pour le 1er film et un tout petit peu pour le 2nd

Si vous ne connaissez pas la franchise «How to Train Your Dragon» de Dreamworks  (à qui l’on doit notamment Shrek, Madagascar et Kung-Fu Panda), je vous conseille de regarder le 1er film d’animation qui, s’il n’a pas forcément marqué les esprits ici en France, est un bon concentré d’humour pour tous les âges, servi avec ce qu’il faut d’action et de bons sentiments.

Prenez, Berk, île Viking bien au Nord du monde où les gens vivent dans la terreur se faire attaquer et piller par des dragons.
Comme le raconte notre narrateur/héros Hiccup (Harold en Français), les membres de la communauté y sont élevés à combattre et tuer ces créatures: Les fiers Vikings s’en sont même fait une spécialité!
Ils sont grands, forts, brut de décoffrages et leur valeur se mesurent au nombre de bêtes ailées tuées.
Sauf  Hiccup.

Lui, il est tout frêle et très maladroit. Son désir de plaire à son père (accessoirement chef du village) et son ingéniosité le poussent alors à tenter de tuer le plus redoutable de tous les dragons : Un Night Fury (Furie Nocturne)

Une chose en entraînant une autre, il découvre que tout n'est pas aussi manichéen en ce bas monde et que, surtout, ces monstres abominables peuvent s’avérer être de parfaits compagnons.


Et nous voilà au second film.
Berk, ex-cité de viking tueurs de dragons est devenue un havre de paix grâce aux efforts de Hiccup et de Toothless (Krokmou), son adorable ami ailé.

Tandis que les jeunes s'affrontent dans des courses de vols avec attrapage de moutons (On dirait une version nordique de Quidditch d'ailleurs), notre héros parcourt les grandes immensités à dos de dragon.
Le film s'ouvre sur le désespoir d'un père, qui, maintenant qu'il a compris la valeur de son fils, souhaiterait le voir devenir chef du village quand celui-ci s’évertue à fuir ses responsabilités pour cartographier les environs.

Au cours d'une de ces expéditions, rejoint par sa petite amie Astrid, Hiccup fait une rencontre qui va une nouvelle fois changer le destin de la communauté.


Le scénario déroulé par Dean DeBlois et Cressida Crowell (auteure originale) est somme toute classique : Reprise des personnages, dilemmes moraux, élément perturbateur, découverte d'identité, affirmation de soi...
Je vais même vous dire un truc: le méchant à tendance à être tout pourri! 
Mais pour une fois que cela n'handicape pas trop le film, on va passer ici sur la critique facile.

D'autant qu'en plus de présenter intelligemment tous ces éléments (je vous assure que vous ne vous ennuierez pas), le film est un concentré d'aventure pure, d'action ultra maîtrisée et audacieuse pour un jeune public, associée à des images resplendissantes.


C'est là que va se concentrer mon commentaire :
Le film est très beau. Il y a un côté magique à ces terres vikings.

J'ai, par exemple, trouvé que la scène où tous les dragons se nourrissent et sa suite, entre découverte et complicité, étaient d'une poésie rarement atteinte dans ce type de divertissement.
Outre la grande précision des images, il se dégage un sentiment de plénitude qui marque le spectateur.

J'attire votre attention sur les nombreux détails des armures, sur le bruissement des écailles de dragons, sur la gestuelle élaborée entre personnages et sur le gros, mais alors très gros travail réalisé pour rendre à la fois Hiccup mais aussi son dragon, plus mâtures.


Le héros a maintenant une vingtaine d'année, l'heure des responsabilités approche, et toute sa physionomie, si ce n'est son caractère, a été influencée par une adolescence visiblement épanouie.
S'il a du poil au menton, Thoothless, lui, à des écailles supplémentaires dont il est très fier, et Astrid a vu sa démarche se chalouper à peine ce qu'il faut.

Oui, la précision est hallucinante et vous en oubliez parfois que vous regardez un film d'animation.
Au premier plan comme au dernier, observez une multitude d'éléments hyper travaillés, de boucles de ceintures ornées, de dragons vacant à ses propres activités et de cheveux qui ondulent dans le vent.

Les scènes d'actions sont animées comme on filmerait un combat aérien entre des pilotes aguerris : la rapidité y  dispute à l'audace et il se pourrait que vous ayez envie de lever le poing et d'hurler « A la bataille! Moi aussi! A la bataille! »... Ou alors y-avait-il que moi qui me suis sentie transportée par ces instants de bravoure et d'amitié ?

Tout ça pour finir sur un «cocorico» car une partie de l'équipe qui a fait ce travail admirable est composée de petits frenchies de Toulouse !
Voici leurs noms !

Je plaisante !!! Mais uniquement pour la liste, pas pour leur présence!


L'entrée dans le monde des adultes s'accompagne, comme je le disais, de tous nouveaux thèmes qui sont assez bien gérés: On y aborde quand même, pèle mêle: l'abandon, la mort, l'asservissement, l'ostracisme, la solitude, la vengeance et finalement, thème assez rare pour être souligné : la Guerre.


Deux nouveau personnages font leur apparition, si l'un « Eret, fils d'Eret » (Doublé en VO par Kit Harrington A.K.A notre cher Jon Snow de Game Of Thrones) sert principalement de ressort comique, Valka, elle, est une petite perle d'animation et d'étude de caractère.

 
Elle est si humaine qu'elle m'a prise de court. Ce n'est pas tant son histoire personnelle, que je vous laisse découvrir, que sa sensibilité visible et son aspect borderline qui m'a.ont séduite.

 
Le tout est servi avec, certes, un peu moins d'humour que dans le premier volet mais on se marre pas mal pour de bonnes raisons!
(Comme quand Eret est tout bonnement harcelé sexuellement par Kognedur... Ce qui est mal!)

Je finis sur un point de détail qui n'en est pas un pour la spectatrice que je suis : L’histoire d'amour entre Hiccup et Astrid, installée depuis le premier opus, reste présente non pas comme un élément essentiel du film, mais dans une continuité pleine de complicité.
C'est rafraîchissant qu'aucun des deux ne soit dépendant de l'autre ou même le moteur simplifié de l'histoire comme c'est trop souvent le cas.
Qu'importe si Astrid reste à nouveau en périphérie. Si, si, je vous assure.


Du coup, si vous ne l'avez pas encore vu, courez-y, cela faisait longtemps que je ne m'étais pas autant amusée devant un film "pour enfant!" (Bon, d'accord, il y a bien eu Lego: The Movie...)
Vous me direz,
avec du concept art de ce niveau..

Ai-je abusé sur les anglicismes
une fois de plus?
Drac.

3 commentaires:

  1. un chouilla l'anglicisme ... mais on te pardonnes ;-) va aller !!!
    courrez le voir, et le revoir ! c'est le grand kiff de cet été !
    ( en attendant les Gardiens de la galaxie !)

    RépondreSupprimer
  2. Purée ! Ça y est... J'ai envi d'y retourner !
    Ce film est fabuleux ! Super résumé !

    RépondreSupprimer
  3. Au risque de ne faire huer, je n'aime pas du tout cette saga. Je trouve les dragons très mal dessinés ! Le seul qui déchire tout est le dragon blanc. Il est magnifique et impressionnant !!
    Les personnages me laissent de marbre. Il manque le je ne sais quoi qui me fait craquer quand je regarde des dessins animés ! (Peut être qu'ils manquent d'émotions ? La réaction du héros à "the nouvelle" du film n'est pas crédible du tout !! Je ne parle même du traitement de nouveau personnage ... Elle m'a saoulé grave !!!

    Bon, par contre, la musique est chouette !! :)

    RépondreSupprimer