mardi 23 septembre 2014

C'est chaud : Red Band Society

Il y bien longtemps que je n'ai plus de problèmes avec la fin des vacances ... qui dit rentrée, dit retour de mes séries préférées mais aussi l'opportunité d'en découvrir de nouvelles. 

Pour 2014, j'envisage de tester Flash (surpriiiiise !!), Scorpion, Madame Secretary etc 
Depuis longtemps, je savais que j'allais aussi essayer Red Band Society. J'étais prête à sortir les mouchoirs et ruiner mon mascara. 
Etant donné que je passe mon temps à lire des fanfictions Arrow et traîner sur tumblr, suis pas mal occupée, je ne l'ai lu aucun spoilers / avis / commentaires sur le pilot. J'ai vu qu'il était disponible, alors j'ai préparé un thé et je me suis installée devant. 

Je viens de terminer l'épisode et j'ai eu très envie de le partager avec vous ! 
Alors voici, voilà, un C'est chaud spécial rentrée 2014

C'est quoi ? 

Red Band Society est adaptée d'une série espagnole. (Préparez-vous, le remake français est prévu)
La version américaine est produite par Steven Spielberg et dans le castings des gens connus, nous retrouvons la géniale Octavia Spencer (Minny dans La couleur des Sentiments) et le charmant Dave Annable (Brothers and Sisters). 
Les fameux Red Band sont les bracelets rouges remis aux patients avant des opérations. 
Reprenant le principe de la chouette "Dead Poets Society" (Le cercle des poètes disparus), les jeunes patients d'un hôpital à Los Angeles vont créer leur propre groupe de soutien. 
Ils faut dire qu'ils sont tous là depuis un bout de temps et ne semblent pas prêts d'en sortir. 

Pour leur serment, ils reprennent une tirade d'Henry V de Shakespeare :

"A compter de ce jour et jusqu'à la fin du monde, que l'on se souvienne de nous à cette occasion; de nous frères d'armes, car celui qui verse son sang à mes cotés sera mon frère à tout jamais" -

Les personnages : 

L'histoire est racontée par une voix Off. (Certes, ce n'est pas original). Le fait que la voix off soit celle d'un enfant dans le coma apporte un changement surprenant. Nous voyons littéralement le monde à travers ses yeux. Bien entendu, il est plus mature que la moyenne. Le but étant de ne pas lâcher les adultes en cours de route. 

Le second personnage principal est Leo, un cancéreux qui semble être à l’hôpital depuis très longtemps. Plein de sagesse, il s'est parfaitement adapté au fait de vivre dans un hôpital. C'est un leader, c'est lui qui est à l'origine du groupe. De fait, j'ai quelques appréhensions sur ce personnage : tout est fait pour que le public s'attache à lui. Cependant, aucune promesse n'est faite sur son état de santé.J'ai même l'impression qu'il est juste là pour mourir. Je n'aime pas ça du tout. Je déteste m'attacher à quelqu'un et le perdre en cours de route. (C'est d'ailleurs pour ça que j'ai parfois du mal avec Games Of Thrones.) Wait and see semble de rigueur. 

Les autres composants du groupe sont suffisamment variés pour être attachants : nous en avons un en attende d'une greffe des poumons et une en attente d'une greffe de coeur. Les maladies mentales sont aussi représentées avec une anorexique. 

Concernant le staff de l’hôpital, il se résume à deux infirmières principales et un pédiatre. Les adultes ne sont pas les éléments essentiels de cette série. Je pense qu'il sont suffisants.


C'est comment ? 
Surprenant ! Non seulement, j'ai rigolé quelques fois mais surtout je n'ai pas pleuré ! (J'avais très envie à la fin mais j'ai géré). Ils ont réussi l'incroyable pari de faire une série avec des malades / possiblement mourants qui n'est absolument pas triste ! 
Rien n'est macabre que se soit le petit corps de l'anorexique caché sous de larges vêtements ou le crané rasé du gars en chimio. Les couleurs vives, le soleil de Los Angeles changent des univers blancs aseptisés des séries hospitalières. 


J'aime beaucoup l'ironie de la série. Par exemple : l'infirmière de nuit est surnommée Scary bitch, la pompom girl superficielle que tout le monde déteste a besoin d'une greffe de coeur, le meilleur malade de l’hôpital est un hypocondriaque ... 
Il doit se faire amputer de cette jambe ... 

J'ai particulièrement apprécié le fait que pour une fois se sont les patients qui sont importants. Ils ne servent pas seulement de prétexte pour raconter les histoires des docteurs / infirmières. Oh yeah ! 
D'ailleurs, le docteur a droit à seulement 3/4 scènes ! 
En préparant cet article, j'ai lu qu'ils s'agissait d'une "teens série". Le critique se servait de cette expression comme d'une insulte ... Alors, oui, les personnages principaux sont des ados mais je ne pense pas que des séries comme Teen Wolf, Pretty Little Liar rougissent de leurs audiences ... (Même si je ne les trouve pas très inintéressantes, il est impossible de nier leur succès.)

Dans le reste des critiques, j'ai particulièrement retenu l'absence de réalisme de la série : le cancéreux qui suit la chimio a des sourcils, les jeunes fument des joints dans un placard, ils ont accès libre au toit, un mexicain est admis sans que la question de son assurance malade soit évoquée ... 
Je trouve ce genre de commentaire inutile : déjà parce que très peu de séries sont réellement réalistes. Trouvez moi en une seule qui soit de la première seconde du pilot à la dernière image du final réaliste et je vous promets d'arrêter le chocolat ! Ensuite et c'est là le plus important : avons nous réellement  envie de voir de "vrais malades " ? Ceux qui souffrent, qui vomissent, qui tremblent de peur et que personne ne parvient à consoler ... C'est certes la vraie vie mais je suis persuadée que la vraie vie n'a pas sa place dans ma télé (exceptée sur Arte !) parce que je ne suis pas une voyeuse. 

Faut-il regarder ? 

Pour le moment, je vais continuer. 
Je la conseille à tous les nostalgiques de One Tree Hill, Joan of Arcadia (pour les bons sentiments) ou juste les fans de séries hospitalières. Je pense que les fans de Saving Hope peuvent aussi se laisser tenter ! 
Cependant, si vous aimez les vraies séries "d'adultes", celles qui sont bien sombres et sérieuses, fuyez ! Vous allez juste vous ennuyer et trouver ça bien trop pathétique. 


Pour info : 
L'épisode se termine par un montage sur Every Teardrop is a waterfall. (C'est le seul coup de traître de la série ... il vous faudra peut être un mouchoir ou deux !)

Misara

lundi 8 septembre 2014

Comics : Trio de Green Arrow

Les gens !!!! Nous sommes à J-30 de la saison 3 de Arrow !! Dire que je suis impatiente est un euphémisme ! Surtout avec toutes les promos qui circulent  ! Quand même les producteurs et Captain Amell se mettent à défendre un ship, comment voulez-vous que j'attende la reprise dans le calme ?
Rendez-vous le 8 Octobre !
Pour nous aider à patienter, voici une petite introduction au monde de Green Arrow !
Une fois de plus, je tiens à signaler que je ne suis pas une pro des comics. Pour ce personnage, mes lectures se limitent à seulement 3 "histoires". En fait, je ne connais que le Oliver Queen Moderne ! 

Petites précisions avant de commencer :

Green Arrow est un personnage de DC!
Sa création date de 1941 ... et laissez moi vous dire que le personnage a pas mal évolué physiquement depuis.
           En 1941,          dans les années 60     dans les années 80
Au début, il était considéré comme un sous-batman : milliardaire qui se la joue super héros.
Il fait partie de la Justice League au même titre que Superman, Wonderwoman, Batman, Green Lantern ... Il est d'ailleurs très ami avec ce dernier ... le vert, ca rapproche!
Marié à Black Canary, il a pris sous son aile Roy Harper alias Speedy ...
C'est un super méga archer ... genre comme Hawkeye (de Marvel.)

Dans mon précédent article, j'ai présenté le principe des New 52.
Green Arrow n'a pas échappé à cette mise à zéro. Donc, en fait, vous n'avez plus qu'à oublier le paragraphe précédent ... En effet, ce personnage a lui aussi droit à de nouvelles origines / histoires depuis 2011.
Commençons donc par le préquel New 52, puis nous passerons à la saga New 52 et nous finirons avec les comics dédiés à la série ! J'ose espérer rendre tout cela très clair ...


Green Arrow, Year One de John Diggle et Jock

Cette Limited serie (*1) est sortie en VO en 2007. C'est de cette histoire que s'inpire la série Arrow (2012). C'est d'ailleurs en son hommage que le garde du corps / acolyte d'Oliver est prénommé Diggle (le frère de ce dernier se prénomme Andy). De même, dans la saison 1, nous retrouvons le personnage de China White, création de Diggle et non pas de la saga originelle (pré new 52 donc.)
Du coup, pour la seconde édition de Trade Paperback (*2)en mars 2013, la nouvelle couverture s'inspire du visuel de la série.
Couverture de 2011     /             Promo  saison 1     /    Couverture 2013              

Le duo Diggle (à l'histoire) et Jock (au dessin) était connu pour leur fabuleuse saga The Loser. (*3)
Apparemment, c'était un bon choix pour raconter une histoire rythmée et audacieuse.
Alors que le personnage originel était devenu un homme "mûr"à barbichette, ils ont pris le parti-pris d'en faire un jeune playboy. Personnellement, je trouve toujours les histoires initiatiques plus crédibles avec de jeunes personnages. Je soutiens ce choix mais de nombreux fans ont pleuré sur la disparition de la barbichette  ;)
Je n'ai jamais lu d'histoires avec le premier Green Arrow. Donc, prenez bien en compte que mon attachement au personnage est seulement lié à sa version New 52.

L'histoire est simple :
4Ième de couverture : Avant d'être trahi et laissé pour mort sur une île, Oliver Queen n'était rien de plus qu'un riche playboy, volage et superficiel. Livré à lui même, il n'a pourtant d'autre choix que de se dépasser pour affronter les dangers du milieu hostile dans lequel il vient d'être jeté. Celui qui ne se souciait alors que de lui même se découvre subitement un nouveau centre d’intérêt : la justice. 

J'ai aimé :

  • Les trois premières pages. Elles sont juste visuellement parfaites !
Comment rentrer dans le vif du sujet avec classe !
  • Toutes les autres pages : elles sont toujours aussi parfaites ! De la première à la dernière page, le niveau n'a pas faiblit. 
Couverture issue #2 et p1 : Oliver échoue sur l'ile.


  • Le jeu des couleurs : Jock maîtrise sa palette comme un auteur manie les mots. Regardez le jeu d'ombre et de lumière dans l'image du dessus. A droite, Oliver se réveille d'un cauchemar induit par le manque d'opium. Chaque page apporte sa petite surprise colorée. 
  • Le découpage original : les cases ne sont pas rangées comme il faut. Elles s'imbriquent, elles glissent, elles s'étalent ... elles collent à ce qu'il se passe dans l'histoire. (Voir les 3 premières pages)
  • Oliver doute, Oliver panique, Oliver hésite mais tente quand même d'agir pour le mieux. Oliver est blessé, doit faire marche arrière mais finit toujours par se relever. Les meilleurs super-héros sont à mon avis les plus fragiles ! Le Superman impénétrable est moyennement intéressant et très rapidement lassif ... hum ... et dont on s'en lasse rapidement ! (Même Captain America a des doutes ! ) (*4)
  • Sans vouloir vous spoiler, sachez une chose : j'ai rencontré Oliver Queen par la série. J'étais persuadée qu'il était devenu archer par hasard. Dans Year One, nous apprenons qu'il faisait déjà du tir à l'arc enfant. Son instructeur pense que c'est un "archer né". L'arc avec lequel il va faire ses débuts est un arc qu'il a acheté lui même, qu'il voulait ab-so-lu-ment ! C'est ton destin ! (air connu).  Avec l'histoire de Diggle, vous aurez l'impression que ce personnage était destiné à se servir d'un arc pour rétablir l'ordre et faire justice. Nous savons tous que les meilleurs histoires sont celles où le destin entre en jeu ... que cela soit pour le pire ou le meilleur ... suspense ! Puis dès qu'il est question de destin, il est très facile d'ajouter des doses de mysticismes à une histoire ... je dis ça, je dis rien ! 

J'ai moins aimé :

  • Maman VS Pu**** :  les deux héroïnes sont légèrement clichées: la première est la grande méchante sadique et la seconde est la gentille infirmière bientôt maman. Mouais, nous repasserons pour l'originalité ... Mais là encore je suppose que c'est difficile d'étoffer correctement des personnages féminins secondaires avec très peu de pages ... Le but étant de raconter le passage d'Oliver Queen à Green Arrow en devenir. Je suppose que Diggle ne voulait pas s'éparpiller ... Vous noterez comme je suis encline à laisser passer ce détail tellement l'histoire vaut le coup ! 
  •  La rapidité d'Oliver à s'adapter à l'univers de l’île et devenir un archer confirmé. Le gars était un fêtard né toujours entouré de monde et pourtant il parvient très rapidement à vivre zen entouré de sa solitude. Je trouve que sa "révélation" est un peu trop rapide. Cependant, non seulement les auteurs disposaient que d'un nombre limité d'issues pour raconter leur histoire mais en plus cela peut aussi renforcer l'idée qu'ils dispose d'un très bon instinct de survie. Juste une qualité essentielle aux super-héros en devenir. 
  • Au final, ce n'est qu'une mise en bouche. Ce livre vous en donne juste assez pour donner envie de lire la suite des aventures. Vous ne pourrez donc pas vous arrêter à cette histoire (contrairement à un one shot)... et paf, vous voilà dans un cercle infernal  à attendre les issues à venir ... 



Faut-il le lire ???  Bien entendu ! 
Puis ensuite, vous enchaînez avec  : 


Green Arrow New 52 : Machine à tuer. Run (*5) de Jeff Lemire (texte) et Andrea Sorrentino (dessins)

Là, tout se complique ...
Le tome 1 (français) commence par l'issue 17 (américaine).
Apparemment, les 16 précédents étaient tellement mauvais qu'ils ne sont même pas publiés en France. Je ne vous fait pas de dessins, il y a d'autres moyens (gratuits) de se les procurer.
J'ai eu énormément de mal à rentrer dans cette histoire.
Par principe, commencer par le 17 me posait problème. Ensuite, je trouvais les dessins atroces ! Enfin, j'avais carrément du mal à comprendre ce qu'il se passait ...
J'ai ralé évoqué ma déception auprès de mon vendeur chouchou ... qui m'a forcé à retenter l'expérience. Mais comment il avait trop raison !!! J'ai lutté sur les 50 premières pages et puis je me suis retrouvée à enchaîner les suivantes à un rythme hallucinant. J'ai même regretté d'être arrivée à mon arrêt de métro ! Surprise !!! 

4ième de couverture : Oliver Queen est l'héritier d'une fortune colossale qu'il utilise pour financer la croisade de son alter ego : le justicier masqué Green Arrow. Archer d'exception, il est également la terreur des criminels et un membre de la redoutable Ligue de Justice Américaine. Mais tout cet univers vole en éclat le jour où l'assassin Komodo s'en prend à ses plus proches alliés et lui révèle les secrets derrière la disparition de son père.
  
Je n'ai pas (trop) aimé :


Deux premières pages
Le style Sorrentino me fait regretter celui de Jock !
  •  Les dessins ... pour le coup, j'ai l'impression que le niveau change du pire au meilleur d'une page à l'autre. D'une page à l'autre, les dessins sont brouillons et imprécis puis tout d'un coup ultra détaillés, riches et colorés. 
  • La mauvaise introduction : je persiste et je signe ! Je trouve qu'il faut s'accrocher un peu trop longtemps pour rentrer dans l'histoire. C'est dommage. 
  • La surcharge des pages : je me plains souvent que les comics manquent de narration. Lectrice de romans, j'aime les textes et les précisions que seuls des mots peuvent apporter. Cependant, j'ai régulièrement trouvé les bulles trop "grosses". Elles surchargent les dessins. Comme s'ils avaient essayé de dire le plus de choses mais sur le moins de case possibles. Ce n'est visuellement pas agréable. 
  • Le rythme de l'histoire : il est sans cesse brisé par des flash-back discontinus. Pour le coup, l'histoire n'est pas illisible mais c'est très rageant d'être en plein milieu d'une action et passer à une scène totalement différente. Surtout quand les enchaînements n'ont aucune logique. 
J'ai aimé :
  •   Il m'a fallu du temps mais j'ai cessé de regarder les images avec un regard dédaigneux ! 
Oliver en pleine hallucination.
Apparemment, ils aiment droguer ce personnage !
  • La multiplication des personnages / des lieux / des univers. J'apprécie les histoires en mouvement. C'est tout à fait le cas ici. Nous passons de divers lieux à Starling City, à l'île, au désert arizonien avec en prime une virée dans le psyché d'Oliver !  
  • Oliver était destiné à devenir un super héros. Il est question de confréries, de quêtes secrètes et d'organisations de méchants jaloux et hargneux ! Yeah !  Au final, sans suivre mot à mot Year One, Lemire a repris les codes de cette histoire de base. Vous imaginez le potentiel pour les histoires à venir ?? Les alliés, les histoires passées, les ennemis héréditaires etc ! Bien, les gars, bien ! 

Faut-il le lire ? Au final, je suis obligée de reconnaître que mon vendeur avait raison et qu'il faut absolument lire ce tome ! 
"Show me a hero and I'll write you a tragedy" : préparez-vous à voir Oliver Queen souffrir, perdre ses proches, repartir de zéro ... Je vous rassure, George RR Martin n'est pas impliqué donc notre héros finira par s'en sortir ... théoriquement ! 

Ce qui nous attend : 
Green Arrow #36
Le duo Lemire / Sorrentino laisse sa place à Kreisberg et Sokolowski à partir du #35. Kreisberg est le créateur de Arrow, la série télé. Avec le premier duo, un personnage télé a rejoint la version papier : Diggle. Avec l'arrivée de Kreisberg, on ne peut qu'espérer que la série inspire encore plus la version papier. C'est apparemment le cas car Felicity Smoak (une pure création "sériesque") est en couverture du #36.
Les fans originaux ne semblent pas ravis par ce choix. Il y a notamment quelque chose qui risque de changer définitivement le héros New 52 de celui originel. J'ai dit en introduction que le Green Arrow d'origine était marié à Black Canary. Dans la série, Oliver a une amourette avec ce personnage. Cependant, Kreisberg lui même shippe Oliver et Felicity ... D'ailleurs à la fin de la saison 2, sa Black Canary quitte Starling City avec son amoureuse. Puis, juste comme ça, Felicity est en couverture du #36 ...
Au final, qui de la série ou du comics inspirera l'autre ?

Arrow, volume 1 et 2 de Guggenheim, Kreisberg et Grell. 

Le principe est simple : raconter ce qu'il se passe entre les épisodes. Il n'est donc plus question du comics mais seulement d'assurer une continuité entre ce qui est dit mais pas forcément montré à l'antenne. Je trouve le principe plutôt sympathique dès lors que vous aimez les scènes bonus. En fait, se sont juste des fanfictions officielles. Les dessins sont sympathiques et prendre le métro avec ces albums vous fera passer agréablement le temps.
En période de hiatus, c'est aussi utile pour réactiver votre mémoire sur les épisodes passés. Vous serez fin prêt pour la reprise.

Ne nous voilons pas la face, ces albums sont des goodies comme les autres : le but est d'engendrer un peu plus d'argent. Tout est donc question de fanittude et de porte-feuille. Par exemple, je suis contre les figurines : je trouve cela cher et inutile. Par contre, je ne regrette pas d'avoir ces bouquins dans ma bibliothèque ! 


Ce qui nous attend : le Volume 2.5.
Le premier épisode est disponible en version digitale sur Comixology depuis quelques jours. Pour 0.89cts, j'ai voulu tester ... ha ha ha ! D'un, je pensais pouvoir télécharger mon fascicule. En fait, non, il faut passer par le site ou l'application pour le lire. De deux, il se lit en cinq minutes top chrono ! Peut être même trois ...
Par contre, c'est une excellente introduction. Je suis rentrée dedans immédiatement et je me suis retrouvée bien bête 3 minutes après ... Les dessins sont réussis et j'ai flashé sur leurs précisions !
Du coup, je n'achèterai pas immédiatement les suivants : j'attendrai (plus ou moins) patiemment le TPB !


Toi aussi, parle comme un vrai lecteur de comics.

Que les anglophobes ne pardonnent, ces termes n'ont pas d'équivalent en français ! J'invite l'Académie Française à se mettre au travail ...

  • (*1) Limited serie : librement traduit par moi même comme "mini-série". Le principe est simple, l'auteur dispose de X issues pour raconter son histoire. Elle doit avoir un début et donc théoriquement une fin. Attention, les Limited series ne sont pas des One shot. En effet, ces histoires sortent directement en une seule fois. A l'inverse, la "limited serie " sera dévoilée au fur et  mesure de la publication des épisodes. 
  • (*2) Trade Paperback ou comme dirait mon vendeur de comics : TPB : Vous savez que les épisodes d'un comics sortent sous la forme de fins fascicules publiés périodiquement. Un TPB est en fait un album relié contenant plusieurs épisodes et dont la couverture est cartonnée. En règle générale, c'est plus facile de se procurer les TPB que les issues au fur et à mesure de leur sortie américaine. C'est aussi plus rentable financièrement : celui de Hawkeye T1 vaut 12€50 pour 6 issues vendus individuellement 3€ / 3€50 ... L'inconvénient, c'est qu'il faut attendre plus longtemps pour les lire ...
  • (*3) The Loser de Diggle et Jock chez Urban Comics. Je viens à peine de commencer le tome 1. je peux juste vous dire que j'adore le rythme des premières pages.
  • (*4)Et bam, une autre référence au meilleur Captain dans un article comics ! Yeah me ! 
  • (*5) Run : Période où un auteur / dessinateur travaille sur la série. Pour le coup, nous avons plusieurs run sur Green Arrow New 52 : ceux de Giffen / Jurgen / Nocenti (issues #1- #16) celui de Lemire / Sorrentino  (issues #17 - #34) et celui de Kreisberg / Sokolowski (issues #35 - #...)

Informations pratiques : 

Green Arrow, Année Une : en français dans la collection DC Deluxe pour 15€.
Green Arrow : 1: Machine à tuer : en français dans la collection DC Renaissance pour 20€
Arrow : volume 1 et 2 : en anglais, à 14€ sur Amazon. Je ne me souviens plus du prix chez mon crémier ... 

Liens utiles : 

Par où commencer Green Arrow : un très bon dossier (en français) sur le site DC Planet.
Pour voir l'évolution physique de Green Arrow : l'article n'est pas à jour mais vous aurez au moins les "vieux" design. 
La présentation officielle de Green Arrow sur le wiki de DC Comics : en anglais malheureusement mais ultra complete sur les motivations et le caractère du personnage.
Comixologie : ce site vous permettra d'acheter les versions digitales des comics précédemments évoqués ainsi que de nombreux autres. Vous pouvez aussi en trouver quelqu’un gratuits. Je vous conseille le Miss Marvel #1! 

Félicitations !!! Vous êtes arrivés au bout de cet article !! J'espère que sa lecture n'était pas trop laborieuse ! N'hésitez pas à me dire si vous avez lu ces livres, si vous prévoyez de les lire, si j'ai fait des erreurs, si je dois retourner à mes fourneaux ... non, ca ne le dites pas ! ^^

Misara, celle qui patiente ...