vendredi 19 août 2011

Torchwood est mort...Vive Torchwood!


 
 Le renouveau de la quatrième saison de Torchwood est l'occasion pour moi de regarder de plus près le phénomène d'américanisation des TV Show anglais.

Après Docteur Who, dont le tournant de la cinquième saison s'orientait clairement vers la recherche d'audience outre Atlantique; le lancement de Torchwood version Yankee devait être étudié à la loupe.

Je ne sais pas trop où mettre l'alerte Spoiler, vu qu'une grande partie de la lecture de cet article tendrait à gâcher votre intérêt pour les débuts de la série.
Je vais donc avertir généralement pour de LEGERS Spoilers, et je mettrais l'alerte plus loin pour les explications concernant les saisons 1 à 3.

Torchwood est un spin off. Assez bien écrit pour s'être totalement affranchit de son ainée Dr Who. (Dont elle est un anagramme plutôt simple).
Il s'agit donc d'une série qui se revendique à la base « science fiction ». Mais on peut y ajouter « policière » « action » « espionnage » «humour » (Désolée chers scénaristes, je sais que vous n'aimez pas ça...).
Elle était produite jusqu'en 2010 par la BBC sous la direction de son créateur Russel T Davies.
Sa première diffusion a pris place entre les saison 2 et 3 de Dr Who, à savoir Automne 2006.

Torchwood, c'est Dr who sans la censure avec tout ce que cela implique de désespérément humain.
La version anglaise présentait les aventures d'une unité spéciale qui luttait contre la vie extra terrestre. Pour cela, elle surveillait une faille spatio-temporelle sous la ville de Cardiff. La base était construite carrément sur cet énorme trou dans l'espace. Pour plus de fun..sans doute.

Là, je sens que je vous ai perdu.
« Mais c'est quoi ce truc? ».
Et bien, c'est la vie du Capitaine Jack Harkness (John Barrowman), découvert et perdu de vue dans Docteur Who (Au grand dam des fans qui s'étaient énormément attachés au play-boy futuriste.).





Petit rappel: Ancien « time agent » rebelle, il rencontre le docteur alors qu'il se cache sur Terre au beau milieu de la Seconde Guerre Mondiale. Une suite d'incidents invraisemblables et passionnants le fait échouer à Cardiff en 1892.


De Gche à Drte: Ianto, Gwen, Jack, Tosh, Owen: la Dream Team
Mais Torchwood c'est surtout l'histoire de sa rencontre avec Gwen Cooper, jouée par Eve Myles, et l'intégration de celle ci à son unité très spéciale.
Elle y rejoint l'experte en informatique Toshiko « Tosh » Sato, le médecin Owen Harper et le discret Coffee boy, gardien de la base , Ianto Jones.


Pour ceux qui ne sont pas des aficionados, Torchwood fut crée en 1875 pour lutter en toute discrétion contre « ce qui vient d'ailleurs ».
Les différentes unités à travers l'empire britannique ne se fréquentent quasiment pas et les équipes enquêtent assez aléatoirement sur leur territoire.

Mais alors qu'est ce qui est si bien, si addictif dans cette série?
Et bien, les personnages et les histoires abracadabrantes (je vous passe les détails sur les épisodes où les gens mangent de la baleine galactique, le pire mariage de tous les temps ou l'énigme poignante des photos de chaussures.). C'est sérieusement captivant. Magie de la rencontre de pleins de gens qui connaissent leur boulot, je présume.

Mais on le regarde avant tout pour le ton décalé, très provocateur du scénario.
Jugez plutôt: le héros principal est un « Pansexuel » à la limite de l'érotomanie, la « fille » tire, frappe, et jure sans arrêt, le Coffee boy sensible s'occupe des cadavres...et du chef.

Russel T Davies lorsqu'il raconte la genèse de cette histoire, parle d'un Dr Who plus adulte. Il rêve d'un univers violent et charnel bien différent de la série originale.
Pour qui connaît les deux, c'est une complète réussite:  Les scénaristes jettent leur frustration dans Torchwood quand on leur interdit certains propos dans la série phare. (Dr Who est une série familiale à la base, souvenez-vous...)
Les clins d'œils se multiplient sans que nécessairement les séries puissent être confondues.

Sous ses aspect fantasques, à la limite de l'halluciné (ils ont un ptérodactyle de compagnie quand même), Torchwood est une série tragique.
Il suffit de regarder l'Arc « Children of Earth » de la troisième saison pour s'en rendre compte. Comme son nom l'indique, s'attaquer à des enfants, c'est MAL.(Et génial).

Les thèmes abordés frisent généralement l'irrévérence et on en redemande:
  • Le sexe en général est le pivot de nombreuses relations, il est vécu par les membres sans a priori et ouvertement discuté.(Même en rase campagne, dans un tuyau d'évacuation, à la morgue...). L'homosexualité et la bisexualité sont ultra présentes: les blagues salées sont quotidiennes dans les sous sol de Cardiff. On a comme l'impression que Jack déteint sur son équipe à force. Ce n'est pas pour nous déplaire.
  • La violence n'est jamais gratuite mais c'est surtout elle qui éloigne le spin off de l'original.Le docteur déteste les armes, alors qu'à Torchwood on tire et on pose les questions ensuite. (Si on pense à les poser.)
  • L'humour noir est décapant, j'en profite pour signaler que les répliques du majordome Ianto sont parmi mes préférées, toutes séries confondues.On y entend notamment une discussion sur la sexualité de Tintin, un nombre incalculable de jeux de mot sur la mort d'un équipier, et plus généralement des digressions fascinantes sur le monde mystérieux de Jack Harkness. (Ecoutez le réciter du Proust en prison pendant qu'Owen vomit ses tripes).
  • Le politiquement incorrect est la cerise sur le gâteau des épisodes, ça balance à tout va, ça se fiche de tout et pourtant, on les aime. Passionnément dans mon cas. 
  • Chaque personnalité est fouillée, c'est ce qui fait la force des Tv show de la BBC: L'informaticienne est une amoureuse secrète, le médecin n'est pas si insensible, Gwen est une petite amie hésitante, Ianto ne devrait pas être là...(Que de belles pistes!)
Bien sûr on a ses préférés, on imagine telle ou telle relation, évolution, séparation mais c'est Torchwood: ça veut dire que vous vous êtes outrageusement fourvoyés dans vos spéculations!


Autant le dire, les scénaristes ont tué tout le monde.
Toshiko et Owen meurent à la seconde saison dans une scène lente, larmoyante à souhait.
Suivis ,au grand désespoir de la population britannique, par le si génial Ianto dans « Children of earth ».
Sa mort, si elle est « utile» selon les propres termes de Davies, vous fend le cœur, l'interprétation est si dure que je me suis demandé si je regardais encore la même série.

En le tuant, ils ont aussi, volontairement, mis un terme à la vie de Torchwood Cardiff.
Voilà le sens de ma longue introduction.
Bon d'accord, de la longue première partie de mon propos.

Souvenez vous, nous laissons nos héros survivants dans un bien triste état après les événements de Children of earth: le capitaine Jack, désespéré de ce qu'il a du faire pour sauver la Terre s'enfuit dans la honte. (A savoir sacrifier son amant Ianto et son petit fils qu'il connaissait à peine) Quant à Gwen, enceinte, elle le supplie de rester mais est abandonnée dans un terrain vague.

J'étais mortifiée moi aussi. Je connaissais la situation délicate à la BBC sur le changement de staff pour Docteur Who et les ambitions étoilées de Davies.

J'ai cru un moment que c'était fini. Et puis, un jour, une rumeur, bientôt confirmée, de déménagement vers les studios de production de la chaîne STARZ, amatrice d'ovni et pourvoyeuse de budget conséquents.
Elle produit aussi Spartacus et Camelot. J'avais quand même un peu peur...
Comprenons nous bien, la BBC produit encore « en partie » la série. Mais le budget principal vient désormais des USA.
J'ai dit que Torchwood était mort, et, pardon M.Davies, mais c'est vrai.
La nouvelle série n'est pas une résurrection, c'est un nouveau né. Il a un excellent pédigré: son papa était, après tout, un prince des audiences.

Mais que vaut-elle? 

Au moment où j'écris ces mots, c'est bon!
Torchwood saison 4 s'intitule « Miracle Day ».
Un soir, alors qu'un pédophile est exécuté pour le meurtre monstrueux d'un fillette, l'injection rate. L'homme s'en sort.
Bizarre, mais rien de plus que l'incompétence du personnel?
Non, ce ne serait pas Torchwood, voyons. Ce miracle se répète partout dans le monde.
En clair, quel qu'en soit la cause, plus personne ne meurt. Les humains sont éternels.
Voilà pour l'intrigant résumé du premier épisode.

La nouvelle équipe. Il manque le médecin. Normal, elle n'a pas d'arme.
La série introduit de nouveaux « membres malgré eux »: Un agent du FBI, sa co-équipière analyste et un médécin urgentiste en as de la réactivité. (Respectivement Rex Matheson, Esther Drummond, Vera Juarez.)

Comme les membres survivants sont réunis, s'engage une enquête sur le sol américain.


Contre qui? 


Mystère, mais ce qui est sûr c'est qu'une certaine compagnie pharmaceutique en sais plus qu'il n'y paraît. Et elle à le bras long, à en juger par la chasse à l'homme internationale dans laquelle Harkness embarque son équipe.
Miracle Day s'efforce de dépeindre un monde où il est impossible de mourir: les croyants, les septiques, les scientifiques et les agences gouvernementales tâtonnent, hésitent, manigancent.

De ce coté là on remarque déjà, le tournant très « théorie du complot » de la série. Bien plus centrée sur les événements que sur les personnages, elle diffère radicalement de Children of Earth.
Au milieu de la série, un retour bien appréciable sur la relation Gwen-Jack. Celui ci réalise qu'à l'inverse du reste de l'humanité, il est mortel..il en devient...sentimental.
Torchwood a avalé "24h", ça court, ça se cache, s'infiltre et s'espionne à coup de matériel plus ou moins terrestre.
Et la faille? Et les aliens? Ils sont où?
Pour l'instant rien. Mais là, je serais malhonnête d'en tirer des conclusions hâtives, il en reste à voir et on sent bien que l'organisation « maléfique » n'a rien de classique.

Sur le ton maintenant: C'est grave.
L'ambiance est toujours à l'honneur dans Torchwood mais là, elle est apocalyptique dès le début. Regardez ces gens défiler dans la rue, les émeutes, les hôpitaux de fortune, les courses poursuites..on ne se lasse pas du climat oppressant, ultra bien recrée.
Et on pense inévitablement: Dans un tel monde, que ferais-je?
Episode 5: Bel exemple de foule à la dérive avec les "Soul-less", cette secte qui professe la disparition de l'âme humaine.

Pour l'instant, c'est du Torchwood sous amphéts. C'est bon, ça bouge, c'est parfois drôle et souvent intriguant.

J'étais déçue que dans le premier épisode qu'il n'y ait pas de référence aux précédents membres.
Quant aux retrouvailles dans l'action, elles occultent les sentiments de Gwen sur le retour de Jack dans sa vie.
On assiste quand même à du pur Torchwood qui nous rappelle que les scenarii se veulent encore irrévérencieux: Gwen tire avec un bébé dans les bras, ça dégomme du cliché anglais et nord américain à la pelle.(Cf le coca cola, les cartes à puces, le « je ne suis pas anglaise, je suis galloise! » et les blagues sur les stewarts.)

Hélas, les nouveaux personnages laissent à désirer: si je me suis attachée, et, ce en dépit de son incapacité à exprimer de l'empathie, à Rex Matheson « le mort vivant », il ne fait pas un bon partenaire pour l'instant. (Il en est même saoulant dans les premiers épisodes.)
L'analyste et le docteur servent surtout à faire évoluer l'histoire. Leur propres interventions sont rarement intéressantes.

La relation Gwen-Jack reste très soignée. De ce coté là, on sent déjà les soucis arriver, et on adore.
Sans m'appesantir, ils se sont adorés dès qu'ils se sont connus. C'est un lien ambigu entre l'amitié et l'amour, que tous les deux rejettent notamment en raison du couple Gwen-Rhys.
Mariée et maintenant mère, Cooper n'en reste pas moins prête à risquer sa vie pour son chef qui la fascine. Ce sentiment est largement partagé , mais la nouvelle famille semble avoir pris une autre dimension dans cet Arc.
L'une des caractéristiques du Capitaine étant l'égocentrisme, on sent que ça va tourner à l'ultimatum.
Promo de Miracle Day.
On remarque que Jack a toujours sa main posée sur sa partenaire, symbolisme quand tu nous tiens.

J'avais, comme toute fan, une grosse appréhension sur l'étude de la sexualité des protagonistes, qui comme je l'ai signalé, est un pilier de la série.
De ce côté là, je guettais la moindre gay-joke, les clins d'œil, et les fameux « Hello, I'm Jack Harkness ». (prélude à l'implacable parade amoureuse de l'homme)
Il faut attendre le troisième épisode pour avoir la totalité de la gamme. C'est bouffée d'air frais de voir que Jack ne s'est pas décidé à devenir hétéro.
Du coup...aime t'il encore et aussi les femmes?
L'esprit tendancieux est de retour, avec un peu plus de graphisme et moins de sous entendus.
Il faudra sans doute un jour qu'on m'explique en quoi des images crues sont moins choquantes qu'un climat de tension sexuelle pour l'américain moyen.

Pour ce que j'en ai vu, l'humour en a pris un coup. Bon, les circonstances ne s'y prêtent peut être pas forcément et oui, on rit parfois mais..il manque un petit quelque chose..d'anglais.
On a beau vibrer avec eux, il est difficile de ne pas remarquer une baisse dans la proportion des dialogues.
Les phrases qui fusent me manquent: certes ils se crient dessus mais...non, non c'est pas pareil que de se chercher continuellement façon « pince sans rire. »

Et maintenant, le vrai mauvais point: les épisodes de remplissage.
C'est quoi ça? Tous les deux épisodes, on en a un, que les scénaristes blindent de dialogues fastidieux et où le ralentissement de l'action donne envie de bailler.
Dans une série entièrement basée sur la recherche de la vérité, c'est barbant. Et je suis polie.

Mais Miracle Day n'est pas un sous produit, la nouvelle série reste fraiche, déplacée quand il le faut et la conspiration tient en haleine (Qui est derrière la voix au triangle? Le but ne peut quand même pas être l'argent! Que font-ils des « morts »?).

"We are angels!"

L'interprétation de Bill Pulman en tueur miraculé vous emplit par moment d'effroi.
Les « méchants » ont la classe. Et ils sont humains! (pour l'instant.)
Oui, je prends plaisir à le regarder en général.




Hélas, si vous voulez commencer Torchwood, attaquez là, ça vaudra mieux. Au risque de rater les quelques références à l'ancienne vie de Gwen et Jack ( Ianto, Andy toujours amoureux de Gwen son ancienne partenaire, les pseudos sont les noms des "anciens")

De ce que j'ai vu: très peu de Docteur Who donc, comme auparavant, pas besoin de connaître la série mère. Sauf pour quelques « Fan girl squee »:
  • Jack Harkness:« oh! It's bigger in the inside! » "Oh c'est plus grand à l'intérieur qu'à l'extérieur" (phrase cultissime de Dr Who)
  • Matheson:« What???...What??? ». "Hein???"

Ce que Drac aimerait bien voir (outre résoudre le mystère, hein, parce que bon, les tueurs sont dans le film quoi...) Les "DONE" sont rajoutés après le visionnage des épisodes 5 et 6.
  • Que l'équipe, si méfiante se soude. Sans ça, on va se brosser pour les « private jokes ».
  • Qu'on nous épargne le cliché de la famille brisée et du père toxico. C'est gros là.
  • Que l'analyste se reprenne. (DONE)
  • Qu'on sache enfin à quoi sert réellement cette rousse si gonflante. (Avouez qu'elle vous file des boutons...)
  • Que Rex arrête de vénérer son sol américain sacré.
  • Qu'il réponde aux blagues des autres au lieu de les fustiger.
  • Que Jack reprennent ses habitudes PENDANT les heures de travail. ( même si on peut le comprendre, à chaque fois qu'il s'amuse, ça tourne au vinaigre.)
  • Que le médecin se sente une véritable vocation Torchwoodienne façon Gwen. (DONE, immédiatement après la rédaction de cet article.)
Ce qu'on ne reverra sans doute plus jamais:

  • La sainte Trinité, forcément : Gwen-Jack-Ianto avec tout ce que cela impliquait de tension sexuelle, et de rigolade! (Ou son équivalent, je suis pas sectaire..encore que...Ianto quand même!.)

Promo de la saison 3 "Children of Earth". Un coup d'oeil, et vous avez tout. Sur eux, sur ceux qui les attend.
Largement ma préférée.


  • Des vilains meurtres de gentils innocents restés impunis. (Parce que la société américaine est JUSTE contrairement à celle britannique!).
  • Des enfants, des femmes, des vieux sacrifiés par les héros. (Cf la parenthèse précédente.)
  • Des accolades quasi systématiques entre partenaires.(On remarque avec interêt que la galloise tient la main de l'américaine. Niveau contact sans attirance ça suffit là!)
  • Des bestioles qui sortent des failles. (Plus le cas dès la fin de la seconde saison mais zut, quand même ça manque). 
Ce que l'on pourrait éventuellement voir:
  • Un mort ou deux! (DONE)
  • Une nouvelle base?
  • Une déclaration de sentiment? (Matheson-Esther, Matheson-Vera)
  • Une poursuite sine die de la relation bien savoureuse de Jack et Gwen. (Gwack pour les initié(e)s)
  • Des aliens! Oh!! Oui! Oui! Oui!
  • Une bataille pour savoir qui conduit. (Et plus généralement qui commande.) (DONE)
  • Des bisous impromptus entre membres. (On se souvient de ceux de Gwen et Jack, Gwen et Owen, Jack et Ianto, Tosh et Owen..etc *multiplier par le nombre de participants.*)
  • Une critique déjà bien entamée de la gestion des crises par les Etats-Unis ( Et le Royaume uni?) (DONE: Superbe)
  • La morale bien éborgnées par les scénaristes. Il y a des tentatives à surveiller comme l'admiration que suscite un pédophile qui échappe à sa sentence, la tendance au chacun pour soi, l'esprit « mouton » de la population, le sectarisme, le sentiment d'impunité généralisée...

Libre à vous de me compléter...

Les conseils de Tata Drac:

Pour commencer Torchwood: Soit vous  prenez les épisodes à la quatrième saison, soit vous regardez les trois précédentes d'un coup car elles se suivent assez précisément. (Attention, le style volontairement carton pâte vient de l'univers Docteur Who. Ça fait cheap mais c'est fait exprès.)

Pour tout savoir sur la vie du Capitaine Jack Harkness:
Il vous faut aussi regarder les épisodes de Dr Who où il apparaît. C'est à dire:
  • Jack, le Docteur et Martha contre la domination de la Terre .
    Dr Who saison 3
    The Doctor dances.- Saison 1
  • Utopia. - Saison 3 (diffusée au Royaume-Uni entre les saisons 1 et 2 de Torchwood)
  • Stolen Earth. - Saison 4 (diffusée au Royaume-Uni entre les saisons 2 et 3 de Torchwood)
Ce qui l'a changé dans Torchwood: « End of days » ,« Kiss kiss bang bang », « Adrift », « Exit wounds ».
Et puis l'inégalable Arc de Children of Earth. (en entier, où l'on voit que c'est un peu lui le héros solitaire quand même).

Pour la relation Gwen-jack: Le pilote de la série « Everything changes», « First Day »,« Kiss, kiss, bang, bang » « Something borrowed » "Adrift"  et « Day 5 » de Children Of Earth
.
Pour faire la connaissance du Coffee boy: Tous les épisodes des trois premières saisons contiennent un moment qui lui est propre. D'abord en filigrane et puis, sur le devant de la scène, où il brille. Mais surtout: « Cyberwoman »,« They keep killing Suzy », « Meat »,« Kiss, kiss,bang, bang », « Adam » et le magnifique « Day 4 » de Children Of Earth.
Promotion très hollywodienne de Torchwood. Russel T Davies, sur la droite, raconte sa vision de l'Apocalypse.
DRAC